Définitions

Les RPS - Risques Psycho Sociaux
De quoi parlons-nous ?

 Les risques psychosociaux sont les éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés au sein de leur environnement professionnel.

Les risques psychosociaux réfèrent aux aspects de l’organisation du travail et de la gestion, ainsi qu’au contexte social et environnemental, qui sont susceptibles de nuire au plan social, psychologique et physique (Cox, Griffiths et Coll. 2000).

Les risques psychosociaux sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail et ont un impact sur la santé des travailleurs et sur l’entreprise. (Site du Ministère du travail).

L’expression, plus large, de risques psychosociaux évoque diverses situations de mal-être, de ressenti négatif par rapport au travail. Elle renvoie à des contextes d’entreprise et à des causes très variées : surcharge de travail, contraintes excessives de temps mais aussi perte de repères, difficulté à trouver du sens au travail, conflit de valeurs…. 
Elle rappelle surtout que la santé psychique n’est pas seulement une dynamique individuelle, mais qu’elle se construit aussi dans la relation aux autres : par la reconnaissance, par la possibilité d’échanges et de coopération dans le travail, avec le soutien des collègues et de la hiérarchie. (ANACT)

Les raisons de l’augmentation constante des RPS dans les entreprises sont multifactorielles : le contexte économique avec une grande ouverture à la concurrence, la mondialisation ; les fortes exigences des clients d’un côté et des actionnaires de l’autre ; un marché de l’emploi très tendu ; la mise en place de nouveaux modes d’organisation ; les nouvelles attentes des salariés (valeur subjective du travail, sens du travail, reconnaissance) et le développement toujours croissant de facteurs générant des RPS (intensification du travail, diminution des marges de manœuvre, individualisation du travail, perte de sens du travail)

Les risques psychosociaux regroupent le stress au travail, les violences internes (commises au sein de l’entreprise par des salariés : conflits, brimades, harcèlement moral…), les violences externes (commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise), l’épuisement professionnel (ou burnout), les formes de mal-être, de souffrances, de malaises ressentis par les salariés. (INRS)

Les tensions liées au travail, au stress et au RPS, les « maladies du travail* (Yves Clot – Le travail à coeur) » concernent tout un chacun, entreprises, institutions, Etat, experts, chercheurs, salariés.

Le stress au travail

Un état de "stress au travail » survient lorsqu’il y a déséquilibre entre :
  • la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement 
  • et la perception qu’elle a de ses propres ressources à y faire face.
Bien que le processus d’évaluation des contraintes et des ressources soit d’ordre psychologique,
les effets du stress peuvent affecter également la santé physique et la productivité de la personne.

Le stress est une réponse physiologique, il fait partie intégrante de notre existence et permet à notre organisme de s'adapter aux multiples événements positifs et/ou négatifs que nous vivons.

La santé au travail

Un travail sain est celui dont les pressions exercées sur l’employé sont adaptées à ses capacités et à ses ressources, où il a suffisamment de prise sur son travail et où il reçoit un appui suffisant des personnes qui lui importent.

"La santé n’est pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité mais un état complet de bien-être mental, physique et social (OMS)

La santé est prise en compte dans sa globalité et est associée à la notion de bien-être.

"Un environnement de travail sain est celui dans lequel il n’y a pas seulement une absence de conditions nocives mais, au contraire, une abondance de facteurs favorables à la santé". (OMS 2004)

La Q.V.T

La qualité de vie au travail (QVT) peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement 
et 
individuellement 

qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. 


(ANI du 19 juin 2013 
« Vers une politique d’amélioration de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle ».)


Le bien-être au travail


Le bien-être au travail se rapporte à un état plus englobant que celui de santé puisqu’il prend en considération la personne dans son ensemble, ce qui se traduit par un sentiment, une sensation d’épanouissement, de confort, de satisfaction générale, tant en parlant du corps que de l’esprit.

Share by: